La syphilis se présente comme une infection bactérienne dont la transmission s’effectue à travers les rapports sexuels. Elle est réputée pour entrainer de graves conséquences pour le sujet lorsqu’elle n’est pas prise en charge rapidement. C’est pourquoi, un diagnostic est indispensable en cas de suspicion de cette infection. Comment s’effectue le diagnostic de la syphilis ? Retrouvez notre analyse dans cet article.
Sommaire
Quelle démarche mener pour diagnostiquer la syphilis en cas de suspicion ?
La syphilis se développe en deux principales étapes : primaire et secondaire. Au stade primaire ou chancre syphilitique, les sujets ne consultent pas toujours en raison de son caractère indolore et sa localisation dans les régions peu visibles. Cependant, en cas d’ulcération, le professionnel de santé procède à la prescription d’une recherche de tréponème responsable de l’infection au niveau du chancre. La recherche du tréponème s’effectue par PCR, une méthode qui permet de détecter les antigènes viraux.
Lorsque la maladie est au stade secondaire, le médecin traitant remarque la présence de syphilides cutanées ou muqueuses excoriées. À ce niveau, il procède à des prélèvements pour rechercher du tréponème. Même en l’absence de ce dernier, le diagnostic de la syphilis peut se poser. La plupart du temps, ce diagnostic se réalise à travers la confrontation de plusieurs éléments comme :
- La discussion avec le patient au cours de la consultation,
- L’examen clinique,
- La sérologie.
Cette dernière a pour but de rechercher des anticorps pour lutter contre le tréponème. Dans le cas d’une syphilis secondaire ou tertiaire, le médecin procède à des examens complémentaires tels que l’IRM, l’examen ophtalmologique, la ponction lombaire, etc.
Quels tests sérologiques permettent de savoir si on a de la syphilis ?
Pour dépister la syphilis, deux tests sérologiques sont faisables : les TT (tests tréponémiques) et les TNT (Tests non tréponémiques). Les TT permettent la détection d’anticorps destinés à lutter contre les antigènes du tréponème. Les anticorps sont connus pour leur persistance même après que le tréponème a disparu. Les tests réalisés se révèlent généralement positifs après la cure, ce qui ne favorise pas la distinction d’une syphilis guérie à celle active. Ils perdent tout intérêt pour le suivi des sujets. Les TNT, quant à eux, sont moins spécifiques que les tests tréponémiques. En effet, ils sont destinés contre les antigènes cardio-lipidiques et connus pour se négativer après la cure. Aussi, ils sont positifs uniquement pour la syphilis active.
Quels sont les symptômes de la syphilis ?
Le sujet souffrant de syphilis ne remarque pas généralement les symptômes de la syphilis. Toutefois, il peut transmettre la maladie puisqu’il en est porteur. Lorsque cette infection bactérienne n’est pas traitée très tôt, elle évolue en 4 stades, chacun avec des symptômes différents. Certains signes peuvent se manifester à tout moment du développement de la syphilis. En généralement, le patient est sujet à :
- Des maux de tête,
- Du vertige,
- Des modifications de la vision,
- De l’ataxie,
- Des troubles auditifs,
- Des troubles de mémoire.
En cas de diagnostic de la syphilis, il est important de suivre un traitement le plus tôt possible.
Quel traitement contre la syphilis ?
Le traitement de cette infection bactérienne qui se transmet sexuellement peut se faire par la prise d’antibiotiques. Toutefois, de plus en plus de résistances à ce traitement se font remarquer, en raison de la prise inappropriée des antibiotiques. De ce fait, les médecins penchent plus pour une injection unique d’antibiotique appartenant à la famille des pénicillines. Outre ce médicament, il existe plusieurs autres antibiotiques pour traiter la syphilis.
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