Comment guérir définitivement de la goutte ? Les méthodes les plus efficaces révélées

La goutte est une affection bien connue, touchant de nombreuses personnes et causant un inconfort et de fortes douleurs. Face à cette maladie inflammatoire articulaire, il est légitime de s’interroger sur les moyens d’y remédier durablement et de ne plus subir ses désagréments au quotidien. S’il n’existe pas de formule magique pour une disparition définitive, la science et l’expérience médicale nous montrent qu’il est tout à fait possible de contrôler la goutte de manière très efficace, permettant ainsi de retrouver une vie normale loin des crises. Plus d’informations dans cet article.

Qu’est-ce que la goutte concrètement ?

La goutte n’est pas une simple douleur articulaire, mais plutôt une maladie inflammatoire chronique provoquée par un excès d’acide urique dans le sang, ce que l’on appelle hyperuricémie. Lorsque le corps produit trop d’acide urique ou ne l’élimine pas suffisamment, cet acide forme de minuscules cristaux.

Ces cristaux s’accumulent principalement dans les articulations, déclenchant une réaction inflammatoire intense et douloureuse : c’est la crise de goutte. L’excès d’acide urique résulte de divers facteurs, notamment génétiques, certaines affections médicales, des médicaments et l’alimentation.

Qu’est-ce que la goutte concrètement ?

Quels sont les traitements médicaux actuels contre la goutte ?

Face à la goutte, la médecine dispose aujourd’hui de traitements efficaces pour gérer à la fois les crises aiguës et le taux d’acide urique sur le long terme. C’est cette prise en charge globale qui vise à prévenir la récidive des crises et les complications chroniques telles que les atteintes articulaires permanentes, les tophus et les calculs rénaux.

Pour calmer la douleur et l’inflammation lors d’une crise aiguë, votre médecin vous prescrira généralement :

  • des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène ou le naproxène si votre état de santé le permet ;
  • de la colchicine, un anti-inflammatoire spécifique de la crise de goutte, à prendre dès les premiers signes ;
  • des corticostéroïdes (par voie orale ou en injection intra-articulaire) en cas de contre-indication aux AINS ou à la colchicine ou encore si la crise est particulièrement sévère.

Mais le traitement de fond, celui qui vise une guérison en maintenant l’acide urique à un niveau bas, repose sur les hypo-uricémiants. Ces médicaments comme l’allopurinol ou le fébuxostat réduisent la production d’acide urique par l’organisme. Ils sont généralement prescrits à vie une fois que vous acceptez de traiter l’hyperuricémie. L’objectif est d’atteindre un taux d’acide urique sanguin inférieur à 360 µmol/L (ou 6 mg/dL), voire plus bas dans certains cas, afin de dissoudre les cristaux existants et d’empêcher la formation de nouveaux.

Quel mode de vie pour vivre mieux avec une goutte ?

Si les médicaments sont souvent incontournables pour contrôler durablement la goutte, des modifications du mode de vie sont aussi fondamentales pour optimiser leur efficacité et réduire la fréquence des crises. L’alimentation y tient une place centrale et il est recommandé de :

  • limiter les viandes rouges, les abats, certains poissons et fruits de mer riches en purines ;
  • réduire fortement la consommation d’alcool, surtout la bière et les spiritueux ;
  • éviter les boissons sucrées et aliments riches en fructose ;
  • privilégier les légumes, produits laitiers allégés, céréales complètes et fruits ;
  • boire beaucoup d’eau : 1,5 à 2 litres par jour.

En parallèle, il est conseillé de perdre du poids si nécessaire et de pratiquer une activité physique adaptée à votre condition. La consommation de cerises ou d’un supplément de vitamine C peut aussi être envisagée sur après avis médical. Ces changements aident à contrôler l’acide urique dans votre organisme.

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